17.10.05

Ce qu'ils pensent de la Sécu...

L'encyclopédie libérale Wikiberal a un intéressant recueil de citations sur la Sinistre SS (en fait c'est moi qui les avais publiées l'an dernier sur mon blog, je suis bien contente qu'elles aient été récupérées). J'ai pensé les compléter en demandant leur avis sur le sujet aux esclavagistes hommes politiques actuels (que le monde entier nous envie, mais à condition qu'ils se taisent et ne sortent pas du pays). Voici leurs réponses.

- La Sécu est un tracassin universel que nous traînons depuis 1945. Mais rien ne sert de sauter sur sa chaise comme un cabri et de crier la Dette, la Dette, la Dette ! Aussi j'appelle tous les Français à résister à la chienlit sociale jusqu'à la Libération finale. Les autres pourront rejoindre leurs compatriotes à Londres. (un vieux général en villégiature à Baderne-Baderne)

- La Chécu a bien le monopole de l'incompétenche et de l'irrechponchabilité - mais pour ce qui est du monopole du coeur, je ne me prononche pas. (un Auvergnat d'Ancien Régime, tendance dispendieux)

- Il faut laisser du temps au temps : ainsi, quand ça pètera, je ne serai plus là ! (un Florentin machiavélique, passé par Vichy)

- Assujetties, assujettis, on vous ment, on vous spolie ! Le pouvoir syndical prédateur vous exploite, le fiscalisme sauvage vous sucera le sang jusqu'à plus soif (une banquière un peu excitée, toujours candidate et toujours recalée)

- Taisez-vous, Elkabbach ! Sachez que le bilan de l'URSSaf est globalement positif ! (un petit stagiaire communiste sorti de chez Messerschmitt)

- La route n'est pas droite, la pente est rude, mais on arrivera bien à la descendre jusqu'en bas ! (un ex-premier sinistre, n'a-rien-fait, fera-rien)

- Waterloo, Waterloo, morne plaine ! Cent jours après, la dette court, la coupe est pleine (un poète bonapartiste de la France d'en haut)

- La sécurité, ça me connaît, mais pour la sécurité sociale, je n'ai pas trouvé le Karcher qu'il faut (un Naboléon en quête d'empire)

- La sécurité sociale n'est pas un point de détail de l'histoire de France. Il faudrait l'interdire à tous les étrangers, mais régulariser les immigrés clandestins pour qu'ils soient obligés de cotiser eux aussi (un borgne qui prétend voir loin)

- C'est le plombier polonais, ce voleur d'emploi qui vient manger le pain de nos étrangers, qui devrait venir colmater les fuites et éponger le déficit de la Sécu ! (un Chouan social-nationaliste)

- Le déficit de la Sécu ? Ça m'en touche une sans remuer l'autre. Tant que mes frais de bouche à moi sont couverts... (un futur ex-président qui n'en a rien à fiche du Trou tant qu'il peut profiter de la Ripoublique).

Je vous laisse deviner de qui parle Claude Reichman quand il écrit ceci :
Ils ne se fréquentent qu'entre eux, ne croient que dans les mots et les formules qu'ils utilisent entre eux, ils passent leurs week-ends et leurs vacances entre eux, ne trompent leur femme ou leur mari qu'entre eux, leurs enfants vont dans les mêmes écoles et ne s'épousent qu'entre eux, bref ils constituent une nomenklatura qui n'a rien à envier à celle de feue l'Union soviétique ou des " démocraties populaires ". Et surtout leur sentiment d'impunité est tel qu'ils sont intimement persuadés qu'il ne se produira jamais rien de fâcheux pour eux dans le pays dont ils ont si bien su s'emparer.
 

1 commentaire:

georges lane a dit...

Un seul mot : excellent